Stéphanie Lapointe : À tout jamais

Stéphanie La­poin­­te rêve de stabilité. Pas seulement sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan personnel. D’où le titre de son tout nouvel opus, Donne-moi quelque chose qui ne finit pas, qui sera dans les bacs mardi.

«J’ai l’impression qu’on est dans une époque de feu roulant et de feu de paille, autant dans nos amours que dans nos carrières, observe la chanteuse de 24 ans, attablée dans un petit café du centre-ville. Avec ce disque, j’avais juste envie. de me dire que ça se pouvait, rencontrer quelqu’un et que ça marche, avoir une relation qui dure.»

Il est en effet beaucoup question d’amour sur le deuxième album de l’ex-académicienne. L’auteure-compositrice-interprète signe 8 des 12 titres du CD, contrairement à son tout premier effort, Sur le fil, qui ne comptait qu’une seule de ses compositions.

Stéphanie Lapointe s’est aussi entourée de nouveaux collaborateurs, dont Mélik-Alexandre Farhat et Joseph Marchand, les réalisateurs du disque, qu’elle a connus lors de sa tournée en 2006.

«C’est vraiment le résultat d’un grand travail d’équipe, souligne-t-elle. Je leur suis très reconnaissante. Ils ont consacré deux ans de leur vie à ce projet. Et comme il n’y a pas beaucoup de sous en musique au Québec, ils l’ont fait pour presque rien.»

Stéphanie Lapointe a éga­­lement pu compter sur la participation de Pierre Lapointe et de Philippe B., qui lui ont offert deux morceaux ensoleillés, Une fleur et le premier extrait de l’album Eau salée.

Également au menu, une émouvante reprise de Bang Bang (My Baby Shot Me Down), de Sonny Bono, cette histoire d’un amour de jeunesse. «Bang Bang m’a aidée à tourner une grosse page de ma vie», raconte Stéphanie Lapointe.

Des priorités

La musique n’a pas toujours été au cœur des préoccupations de Stéphanie Lapointe qui a triomphé à Star Académie en 2004. Entre deux séances en studio, elle a fait ses débuts à la télé (Le négociateur) et au cinéma (Aurore), sans compter son implication dans diverses causes humanitaires.

Le printemps dernier, elle est également partie pour le Soudan, où elle a tourné, avec Dominique Laurence et Eza Paventi, des capsules documentaires sur les mi­grations en Afrique pour le compte de Radio-Canada International.

Que les fans de la jeune ingénue se rassurent, Stéphanie Lapointe n’a pas l’intention de délaisser la chanson, et ce, même si elle planifie passer plusieurs auditions pour le grand écran cet été.

«Je suis une fille de projets, explique-t-elle. Quand je suis allée au Darfour, je n’étais pas 50 % au Darfour et 50 % en studio. Ma tête était toute là. Pour moi, c’est la seule façon de fonctionner, parce que ça me permet de suivre un projet de a à z.»

«J’ai envie d’une carrière avec plein de petites cases. Je trouve que ça nourrit l’esprit», ajoute-t-elle.

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